Un revenu de location pour soutenir votre retraite

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Scott Boyd

octobre 04, 2016

Retraite

La perception de revenus de location pour compléter d’autres produits de retraite est une approche qui a été utilisée avec succès par de nombreux retraités. Certes, la perspective d’une source supplémentaire de revenus stables est très attrayante. Mais ce n’est pas aussi simple que de s’asseoir et de regarder les chèques de loyer s’accumuler.

Il y a beaucoup de choses à prendre en compte avant de verser une mise de fonds pour l’achat d’un logement locatif et d’accrocher un panneau « À louer », et nous ne pourrons jamais espérer couvrir tous les avantages et les inconvénients de devenir propriétaire dans un seul article de blogue. Nous limiterons donc cet article aux petites unités résidentielles et vous fournirons quelques points initiaux pour vous aider à déterminer si l’acquisition d’un immeuble locatif vous convient.

Achat d’un immeuble locatif

Serez-vous en mesure de financer l’achat d’un immeuble locatif à partir de votre propre épargne, ou aurez-vous besoin d’un prêt hypothécaire? La sagesse populaire veut que vous n’ayez pas d’hypothèque ouverte une fois à la retraite, mais cela concerne une hypothèque sur votre résidence et ne s’applique pas à cette situation. L’achat d’un logement locatif est simplement un autre type de placement qui permet d’acquérir un bien de valeur pouvant être revendu plus tard, en plus d’un flux de paiements régulier.

Bien entendu, si, comme de nombreux baby-boomers, vous prévoyez de réduire la taille de votre maison familiale au moment de la retraite, les fonds propres non imposables accumulés dans votre résidence principale peuvent être utilisés pour l’achat d’un immeuble locatif. Cela réduira considérablement le montant que vous devez emprunter, voire éliminera complètement la nécessité d’un prêt hypothécaire.

Avantages d’une résidence à logements multiples occupée par le propriétaire

La vente votre résidence principale signifie que vous aurez besoin d’un nouvel endroit pour vivre. Mais si vous pouvez vous permettre de renoncer aux revenus de l’un de vos logements locatifs, le fait de vivre dans votre propre immeuble locatif présente des avantages supplémentaires. Par exemple, l’un des avantages de résider dans l’une de vos unités locatives est que la mise de fonds requise pour acheter la propriété est généralement moindre. Avec les changements que le gouvernement fédéral a apportés l’an dernier à la mise de fonds, l’acompte minimum sur une habitation occupée par le propriétaire est de 5 % des premiers 500 000 $ et de 10 % du montant restant supérieur à 500 000 $. Sur une propriété non occupée par le propriétaire, les prêteurs exigent une mise de fonds minimum de 20 %.

Les prêteurs exigent une mise de fonds plus élevée pour les bâtiments non occupés par le propriétaire en raison du risque accru attribué à ces logements. Les prêteurs craignent que les locataires ne s’engagent pas autant que le propriétaire à entretenir le bâtiment, alors que le fait que le propriétaire vive sur place garantit qu’il y a toujours quelqu’un de disponible pour garder un œil sur la propriété.

Gardez également à l’esprit que la plupart des prêteurs considèrent une propriété de plus de quatre unités, ou tout bâtiment avec des espaces de vente au détail comme une vitrine, autrement dit une propriété commerciale. Les propriétés commerciales exigent également une mise de fonds d’au moins 20 % afin d’obtenir un prêt hypothécaire.

Évaluer l’immeuble locatif comme un placement approprié

Avant de réaliser un type de placement, vous devez examiner le rendement et la rentabilité potentielle de votre investissement, tout en procédant à une évaluation des risques. L’investissement dans une propriété ne fait pas exception. En fait, le fait d’investir dans un immeuble locatif vous expose à certains risques uniques qui ne sont pas associés à d’autres types de placements.

Par exemple, nous avons tous entendu parler des difficultés qu’un locataire à problèmes peut poser au propriétaire, et des coûts que peut représenter un locataire en retard dans le paiement de son loyer. Il y a aussi les frais d’entretien de votre propriété, sans parler de ces appels téléphoniques de fin de soirée pour vous occuper d’un drain bouché ou d’un électroménager défectueux.

Le « risque d’inoccupation » fait référence à la possibilité de voir vos logements locatifs rester vides pendant une période prolongée. Cette possibilité très réelle signifie que vous devez être extrêmement sélectif en ce qui concerne l’emplacement de votre propriété, ainsi que l’entretien de vos locaux, pour vous assurer de pouvoir continuer à attirer des locataires de qualité et ainsi maintenir les revenus.

Il existe également un risque de baisse de la valeur de votre propriété. Même si la valeur augmente, mais pas au moins au rythme de l’inflation, votre investissement initial s’érodera au fil du temps en termes de pouvoir d’achat réel.

Enfin, contrairement aux actions ou aux autres placements, vous ne pouvez pas facilement vendre seulement une partie de la propriété afin d’avoir des fonds d’urgence si la plupart de vos fonds de retraite sont liés à la propriété.

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