Octobre est le mois de la sensibilisation à la cybersécurité

Peter

Peter Aterman

septembre 24, 2019

Voyage et mode de vie

Saviez-vous que, selon les chiffres de la police, les Canadiens ont déclaré avoir perdu plus de 120 millions de dollars à cause des fraudeurs l’an dernier? Le chiffre réel pourrait être bien plus élevé, puisque le Bureau d’éthique commerciale estime qu’il dépasse largement le milliard de dollars si l’on tient compte de toutes les pertes présumées que personne ne se donne la peine de signaler. L’escroquerie est une grande entreprise, et pratiquement tout cela se fait maintenant sur Internet.

L’argent n’est pas la seule chose en jeu

Beaucoup d’escroqueries n’impliquent pas toujours une demande d’argent. Sachant que les gens peuvent être sur leurs gardes, les fraudeurs recherchent souvent des renseignements à votre sujet qu’ils peuvent utiliser pour commettre des crimes contre d’autres. Ils peuvent simplement pirater votre ordinateur pour trouver des données personnelles qu’ils peuvent utiliser pour construire une identité en ligne plausible qui imite une personne réelle, c’est-à-dire vous.

Il peut être difficile d’identifier les fraudeurs, car c’est très facile de créer de faux numéros qui apparaissent sur l’afficheur et les numéros des escrocs changent constamment. Comme les fraudeurs en ligne développent régulièrement de nouvelles techniques (très créatives) et des sites Web pour vous attirer, le fait de vous familiariser avec les escroqueries déjà été exposées ne vous fournira qu’une protection partielle.

Un problème mondial

La raison pour laquelle les arnaques se font maintenant en ligne est simple : l’anonymat. Les escrocs n’ont plus besoin de mettre une fausse moustache et des lunettes lorsqu’ils tentent de tromper les gens. Tout ce dont ils ont besoin maintenant c’est d’un ordinateur et d’une connexion Internet. Et c’est aussi la raison pour laquelle les arnaques sont devenues mondiales.

Les bandes criminelles organisées peuvent s’installer dans leur pays d’origine et entrer en contact avec des personnes n’importe où dans le monde, ce qui signifie qu’elles disposent d’une population inimaginable à choisir. Les personnes des pays anglophones sont particulièrement susceptibles d’être ciblées, pour la simple raison que l’anglais est la langue universelle dans le monde. Mais l’escroquerie dans d’autres langues principales est en croissance.

La cybercriminalité étant un véritable problème international, il n’est pas surprenant que les pays s’unissent pour la combattre. Une partie de leurs efforts comprend le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité, qui a lieu chaque année en octobre. Il s’agit d’une campagne internationale visant à informer les gens de l’importance d’être cybersécuritaire, et chez Oaken, nous faisons notre part en appuyant vigoureusement cette initiative mondiale.

Mois de la sensibilisation à la cybersécurité au Canada

Pour souligner la portée du problème, le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité se concentre sur plusieurs thèmes différents, dont les trois plus importants sont les suivants :

1. Fonctionnement des cybermenaces

Les cybermenaces peuvent aller des tentatives de piratage des données gouvernementales à la falsification des sites Web d’entreprise ou à la perturbation des pages de médias sociaux. Pour le grand public, les cybermenaces se limitent généralement aux tentatives de vol d’argent ou d’identité. Cependant, tous les types de cybermenaces, ont pour point commun le fait qu’elles reposent sur des mesures de sécurité insuffisantes et une faible sensibilisation à la cybersécurité. Votre première ligne de défense est de savoir comment fonctionnent les cybermenaces, car cela vous permettra de comprendre ce qui vous rend vulnérable.

2. Comment les cybermenaces vous affectent

Votre exposition aux cybermenaces augmente avec le nombre d’appareils que vous possédez et qui sont connectés à Internet, et ce nombre ne cesse de croître. Nous ne sommes plus branchés sur le Web uniquement à l’aide de nos ordinateurs ou téléphones intelligents : les téléviseurs, les réfrigérateurs, les voitures et même les thermostats sont de plus en plus connectés à Internet. Cela signifie qu’il y a de plus en plus de portails pour que les cybercriminels entrent dans votre maison. La protection contre la fraude et l’extorsion devient un défi de plus en plus grand dans ce contexte, et c’est important de maîtriser les outils et les techniques dont vous avez besoin pour rester en sécurité.

3. Comment vous protéger en ligne

La maîtrise de la cybersécurité n’est pas réservée aux seuls professionnels. Nous pouvons tous adopter des comportements simples qui nous protègent contre les cybermenaces les plus courantes. À tout le moins, votre « hygiène cybernétique » doit inclure ce qui suit :

• Pratiquer une bonne étiquette de mot de passe
• Accepter les mises à jour de vos appareils mobiles, ordinateurs et applications
• Protéger vos comptes de médias sociaux et de courriel
• Être à l’affût des messages d’hameçonnage (et de harponnage)
• Stocker vos données de façon sécuritaire et connaître vos procédures de sauvegarde

Restez en sécurité toute l’année

Internet ne dort jamais, et vos mesures de sécurité ne doivent pas non plus faire défaut. Tenez-vous au courant de ce qui se passe dans le monde de la cybersécurité. PensezCybersecurite.ca est un excellent site pour les personnes qui veulent en savoir plus sur la façon de se protéger en ligne, et le Centre canadien pour la cybersécurité est un bon point de départ pour les petites entreprises.

L’ancien site propose de nombreux contenus destinés au grand public que vous pouvez partager sur les médias sociaux. Pendant le mois d’octobre, vous pouvez utiliser les mots-clics #CSAM, #cyber et #cybersécurité pour sensibiliser encore davantage le public.

De plus, si vous (ou quelqu’un que vous connaissez) êtes victime d’une fraude, vous pouvez en apprendre davantage sur la page sur la fraude de la GRC et communiquer avec le Centre antifraude du Canada pour signaler un crime. Si vous êtes victime d’un vol d’identité, appelez vos institutions financières et dites-leur de signaler votre compte, et informez Equifax et TransUnion, les agences d’évaluation du crédit qui font le suivi de vos historiques de crédit.

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