L’investissement durable était autrefois un style d’investissement relativement marginal, mais il fait maintenant partie intégrante de la façon dont le régime de retraite national du Canada est géré. Voici un aperçu de ce que vous devez savoir sur l’investissement durable.
Bien que les définitions de « durabilité » puissent varier, la plupart des fonds communs de placement et des régimes de retraite qui visent un investissement durable analysent les entreprises en fonction des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Les critères environnementaux peuvent inclure des questions liées à l’utilisation du carbone, à la pollution et à l’eau potable. Presque toutes les entreprises ont un certain impact sur l’environnement, qu’il s’agisse de cas évidents comme les industries lourdes ou moins évidents comme les hauts dirigeants qui accumulent les milles aériens.
Les critères sociaux peuvent toucher des éléments comme le bien-être des employés, l’influence sur les communautés et la présence dans les régions en guerre. Gardez à l’esprit que les questions liées aux critères ESG sont généralement prises en compte non seulement au niveau du siège social, mais aussi dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale d’une entreprise.
Les critères de gouvernance se rapportent généralement à la façon dont une entreprise est exploitée, de son code de conduite et à la diversité de son conseil d’administration, en passant par la qualité de sa gestion des risques et par son historique de conflits avec les organismes de réglementation, les législateurs et les autorités fiscales.
De nombreux gestionnaires de placements ou agences de notation ESG évalueront les entreprises sur la base de dizaines ou de centaines de critères individuels à l’intérieur de ces trois catégories.
Investir sous un angle durable
Autrefois, l’investissement durable était parfois critiqué comme un effort louable qui se faisait au détriment du rendement sur le capital investi. Bien que le sujet fasse encore débat, il y a des raisons convaincantes pour que cela devienne une pratique courante.
D’une part, l’approche a changé. Au début, les stratégies d’« exclusion » étaient populaires, ce qui consistait à interdire des secteurs complets, comme le tabac, l’alcool ou les armes. Aujourd’hui, la plupart des gestionnaires de portefeuille utilisent une stratégie d’« intégration » plus indulgente, ce qui permet d’investir dans un plus grand nombre d’entreprises tant qu’elles présentent des pratiques suffisamment progressistes. Par conséquent, les compromis sur le rendement semblent diminuer.
En même temps, bon nombre des plus grandes entreprises deviennent de plus en plus durables par choix. L’investissement durable prend une double signification, car les chefs d’entreprise réalisent de plus en plus que de solides résultats en matière d’ESG aident non seulement à maintenir la durabilité de notre environnement partagé et de notre tissu social, mais également leur rentabilité à long terme.